La Faïencerie-Théâtre de Creil est une scène conventionnée Art en territoire dont la programmation rayonne sur le bassin Sud Oise. Sous la direction de Joséphine Checco, ce lieu culturel propose des spectacles (théâtre, cirque, danse, musique, espace public) pour le tout public et le jeune public, ainsi qu’une programmation cinéma le mardi et le samedi.
Avec son adaptation magistrale du drame d’Henrik Ibsen, Yngvild Aspeli fait du plateau une gigantesque toile d’araignée, huis clos animal donnant à voir le combat libératoire d’une femme. Interprétant une Nora dévorée par le carcan domestique, la comédienne norvégienne nous entraîne dans l’art de la manipulation des marionnettes et livre un troublant mélange entre humains et animaux, acteurs et pantins.
Avec son adaptation magistrale du drame d’Henrik Ibsen, Yngvild Aspeli fait du plateau une gigantesque toile d’araignée, huis clos animal donnant à voir le combat libératoire d’une femme. Interprétant une Nora dévorée par le carcan domestique, la comédienne norvégienne nous entraîne dans l’art de la manipulation des marionnettes et livre un troublant mélange entre humains et animaux, acteurs et pantins.
Les aventures du petit pantin et de son vieux père nous sont racontées par un comédien, mais aussi, à leur manière, par une danseuse aérienne perchée sur son trapèze, un homme orchestre ou une fée accordéoniste. Thomas Bellorini adapte le conte de Carlo Collodi et le transforme sur scène en spectacle musical tout feu tout flamme !
Sous des airs techno-électro-classiques, ce « cœur à aimer la terre entière » prend l’allure d’un spectacle total, où cinq artistes se transforment et incarnent tour à tour les dix-neuf personnages de la pièce. Et n’arrivez pas trop tard… les loges des artistes seront ouvertes aux quatre vents, dans le hall même de notre Faïencerie !
Dans une atmosphère en clair-obscur, six interprètes se croisent, se scrutent et se dérobent au regard dans une succession de tableaux cinématographiques, à la lisière de l’acrobatie aérienne, de la danse et du théâtre. S’emparant de la question du non-dit, Raphaëlle Boitel ramène des mots dans une écriture métaphorique teintée d’humour noir. Et s’appuie sur la pénombre pour révéler la lumière derrière la quête identitaire.